Etant l’une des plus importantes du pays par son ampleur et sa portée, l’industrie cinématographique Telugu produit plus de 200 films par an. Connue sous le nom de Tollywood en bref, l’industrie est basée à Hyderabad, Telangana, qui détient également le record du monde Guinness pour la plus grande installation de production cinématographique au monde, Ramoji Film City. Mais Netflix doit encore rattraper ses rivaux Amazon et Hotstar, dont les lots sud comprennent plusieurs versions doublées en hindi ou originales de films à succès en télougou.
Même si Tollywood trouve un nouvel allié dans les plateformes de streaming comme Amazon et Hotstar, Netflix s’appuie toujours sur son immense collection de contenus internationaux. Si vous êtes d’humeur à rafraîchir votre lexique Telugu, il vous sera difficile de rechercher et de localiser votre film sur Netflix. Mais ne vous inquiétez pas, nous avons compilé pour vous certains des meilleurs films de Tollywood. Voici la liste des très bons films télougou sur Netflix qui sont disponibles en streaming dès maintenant.
15. Bheeshma (2020)
Avec Nithiin Reddy dans le rôle de Bheeshma Prasad et Rashmika Mandanna dans celui de Chaitra, ce film est un must pour ceux qui recherchent quelque chose de léger et d’amusant. Bheeshma est une créatrice de mèmes qui est frustrée d’être célibataire. Lorsqu’il rencontre Chaitra, il en tombe amoureux instantanément. Bheeshma est connu pour ses bêtises d’un seul trait dans les moments les plus étranges.
L’amuseur romantique est dirigé par Venky Kudumula, qui s’en tient à ce qu’il fait de mieux. Cependant, l’histoire se déroule également sur fond de guerre entre deux entreprises, l’une spécialisée dans l’alimentation biologique et l’autre dans l’utilisation de cultures améliorées chimiquement. Mais le film, en général, est maintenu sur une note plus légère avec les drames qui accompagnent les films de Venky.
14. Spyder (2020)
Le thriller réalisé par A.R. Murugadoss a été tourné en télougou et en tamoul simultanément avec les stars du cinéma Mahesh Babu, Rakul Preet Singh et le multiforme S.J. Surya. Shiva (Mahesh Babu) est un officier du Bureau des renseignements qui espionne les appels et les messages des gens pour les aider.
Il est déterminé à sauver les habitants d’Hyderabad d’un psychopathe en liberté, Bhairavudu/Sudalai (S.J. Surya). Bhairavudu est un tueur en série sadique qui tire sa joie des gens qui pleurent leurs proches. L’intrigue s’épaissit au fur et à mesure que les chemins de Shiva et de Bhairavudu/Sudalai se croisent, ce qui lui donne des tournures différentes. Shiva pourra-t-il enfin assurer la sécurité des habitants d’Hyderabad?
13. Manu (2018)
Ce drame/mystère de 2018 commence avec le personnage principal éponyme, qui est un peintre, courtisé par une femme appelée Nila. Les deux hommes s’entendent bien, mais un petit malentendu finit par provoquer une grosse dispute entre eux dans un bar. Lorsque Nila quitte le bar, Manu voit trois gangsters harceler un vieil homme et finit par le sauver d’eux. Très vite, il apprend que ces gangsters ont maintenant pris Nila pour cible. Manu n’a aucune idée de qui ils sont et de ce qu’ils attendent de Nila. Il doit les trouver rapidement avant qu’ils ne causent des dommages irréversibles. Le principe de ce film est génial et ses visuels fonctionnent à merveille. Cependant, le principal problème de ce film est sa lenteur qui en fait une vision plutôt fastidieuse.
12. Sarkar (2018)
Ce film d’action, d’origine tamoule, est réalisé par A.R. Murugadoss et traite des coulisses de la menace du vote. Il met en scène Thalapthy Vijay dans le rôle de Sundar Ramasamy, un homme d’affaires bien connu qui retourne en Inde pour voter et qui se retrouve au milieu d’un drame politique lorsqu’il apprend que son vote a déjà été exprimé. Il est confronté à des politiciens puissants et corrompus qui intimident les gens pour défendre leurs intérêts. Sundar entre dans le cadre politique, en essayant de mettre en place des changements indispensables alors qu’il tente de récupérer son droit de vote légal. La musique de A.R. Rahman, lauréat d’un Oscar, accentue le drame et l’action du film.
11. Baahubali: The Beginning (2015)
La franchise épique de la guerre, Baahubali, a battu presque tous les records du box-office indien avec ses premier et deuxième versements. Le cinéaste Rajamouli a stupéfié toute la nation avec l’incroyable performance de son spectacle de guerre en deux parties. Il se déplace à contre-courant alors que d’autres cinéastes indiens étaient désireux de faire des films plus proches de ceux d’Hollywood. Rajamouli est revenu à l’un des trésors les plus chers de l’Inde, sa riche mythologie. Il est arrivé avec un récit épique qui ressemble au Mahabharatha ou au Ramayana par son ampleur et sa grandeur. Lorsqu’il a réussi à réunir le budget et l’expertise technique, Baahubali est devenu le plus grand film que l’Inde ait jamais réalisé.
Baahubali: le commencement commence lorsqu’un couple tribal, Sanga et son mari, vivant dans les forêts denses de la province de Mahismathi, sauve un enfant en train de se noyer. L’enfant grandit sous le nom de Shivudu, un jeune homme aventureux doté de nombreux pouvoirs mystiques. Dans l’une de ses aventures, il découvre les secrets d’une autre terre cachée au-delà de la puissante chute d’eau. Shivudu s’agite par curiosité et entreprend un voyage dangereux contre la volonté de sa mère. Il grimpe jusqu’au sommet de la cascade et se dirige vers les hautes montagnes. Une rencontre fortuite avec la jeune fille de la tribu rebelle le rend fou de rage et le conduit vers la terre souveraine de Mahismathi, où il rencontrera son destin et son grand rival, Bhallala Deva
10. Baahubali 2: The Conclusion (2017)
Baahubali 2: The Conclusion commence là où le premier épisode a laissé les téléspectateurs sur un accrochage de falaise. Le début se termine avec Kattappa, le loyal seigneur guerrier esclave qui tue Baahubali par derrière. Le deuxième épisode explique les événements qui ont conduit à l’apogée de Le commencement. Kattappa raconte le flash-back à Shivudu, qui est choqué d’apprendre sa lignée en tant que prince de Mahishmati et fils d’Amarendra Baahubali. Shivudu réalise sa véritable identité de Mahendra Baahubali, héritier de la couronne et du royaume d’Amarendra Baahubali qui est maintenant sous le règne de Bhallala Deva.
Il planifie un coup d’État avec l’aide de Kattappa et de son armée tribale qui comprend la belle-mère et le beau-père qui l’ont sauvé de la noyade au début du premier versement. Noa, Bhallala Deva a dû payer le prix fort de ses péchés qui incluent l’enchaînement de la mère biologique de Shivudu, Devasena, pendant des années dans la cour du palais. Avec le grand héritage de son père, le royaume de Mahishmathi et sa mère qui l’attend avec impatience, Shivudu, Mahendra Baahubali, se prépare pour l’épreuve de force finale.
9. Ee Nagaraniki Emaindi (2018)
Comédie entre copains, le film de Tharun Bhascker Dhaassyam Ee Nagaraniki Emaindi raconte l’histoire de quatre amis qui font un voyage à Goa, ville côtière indienne plutôt célèbre pour ses plages. Dans leurs moments d’amusement et de batifolage, l’un de ces quatre personnages perd une bague précieuse. La seule façon de récupérer la bague devant eux est de participer à un concours de courts métrages, de la gagner et d’utiliser l’argent pour acheter quelque chose de similaire. Bien qu’ayant pour principe une comédie burlesque, ce film évite les clichés avec beaucoup de panache et nous apporte une histoire totalement fraîche et passionnante.
8. Neevevaro (2018)
Neevevaro est une histoire romantique entre Kalyan, un chef handicapé visuel, et Vennala, sa belle cliente régulière. Kalyan dirige son propre restaurant et surmonte son handicap dans tous les domaines de la vie avec détermination et volonté. La famille et les amis de Kalyan lui apportent tout le soutien nécessaire et l’aident à gérer son entreprise avec succès. La vie de Kalyan change à jamais le jour où Vennala entre dans son restaurant. Une belle histoire d’amour se développe entre les deux et ils commencent à planifier leur avenir ensemble. Mais leur monde bascule lorsque Vennala disparaît soudainement. Kalyan lance sa propre enquête, avec l’aide de sa meilleure amie Anu et d’un policier grassouillet, Chokka Rao, pour découvrir ce qui est arrivé à sa femme. Neevevaro tient les spectateurs en haleine jusqu’à ce que Kalyan résolve le mystère de la disparition de Vennala.
7. Ala Vaikunthapurramuloo (2020)
Le film est écrit et réalisé par Trivikram Srinivas et est devenu l’un des films les plus rentables de l’industrie cinématographique Telugu. L’histoire suit un jeune homme bantou, joué par Allu Arjun, qui est méprisé par son père, Valmiki (Murali Sharma), et cherche à le faire valider. Lorsqu’il apprend que son père biologique est Ramachandran, un riche homme d’affaires et non Valmiki, il tente de se créer un espace dans la famille à laquelle il appartient vraiment.
Ala Vaikunthapurramuloo est l’ensemble parfait pour le divertissement car il capture toute la gamme des émotions et des épices, y compris le drame, l’action, la romance et le swag. Les performances des acteurs ont impressionné les critiques et constituent l’un des aspects du film dont on parle le plus.
6. Adhugo (2018)
Adhugo est la poursuite hilarante d’un village derrière Bunty, le petit cochon rose! Bunty est la pomme de son propriétaire, l’œil de Chanti. L’animal innocent et son ami mènent une vie paisible lorsque des personnes, ayant chacune leurs propres motifs égoïstes, s’écrasent sur eux. Le jeune amoureux Abhishek veut s’excuser auprès de sa petite amie après avoir offert le porcelet en cadeau surprise. Six Pack Shakti est un fou de fitness de la ville qui veut le porcelet comme animal de compagnie. Gutka Gangaraju et Sharjah Shankar tentent de voler le porcelet pour participer à un tournoi de course d’animaux illégal. Avec autant de personnes ayant l’intention d’essayer d’enlever le porcelet, Adhugo fait la course vers un point culminant hilarant de la course. Ce qui est intéressant, c’est que Bunty devient un signe de bonne chance pour tous à cause de son étrange tache de naissance. Son porte-bonheur peut-il le sauver des gens avides qui lui courent après?
5. Evvarikee Cheppoddu (2019)
Hari (Rakesh Varre) et Harathi (Gargeyi Yellapragada) tombent amoureux mais appartiennent à des castes différentes. Cela pose un problème, surtout avec le père d’Harathi, qui est très conservateur dans sa façon de voir les choses. La façon dont Hari réussit à obtenir l’approbation du père de Harathi forme l’histoire. Bien que les histoires d’amour puissent être prévisibles, cette histoire réussit à l’étayer par un important message social soutenu par de fortes performances des acteurs. Le film aborde avec délicatesse et humour la question sensible de la discrimination des castes. Rakesh Varre est également le producteur du film et a fait équipe avec Basava Shankar pour la réalisation et le scénario.
4. Oh! Baby (2019)
Oh! Baby est un film comique fantastique qui tourne autour de Savitri, également connue sous le nom de Baby (Samantha Akkineni), qui a la chance de revivre ses vingt ans par magie après avoir cliqué sur une image dans un studio. Le film est un remake de Miss Granny, un film sud-coréen. Que feriez-vous si on vous donnait la chance de revivre vos années passées? Ce voyage comique d’une septuagénaire s’appuie sur la juxtaposition de quelqu’un qui a l’air jeune mais qui a l’âme d’une septuagénaire. Oh! Baby, réalisé par B.V. Nandini Reddy est l’une des plus belles performances de Samantha dans sa carrière.
3. Uma Maheswara Ugra Roopasya (2020)
Le titre du film se traduit par La forme en colère d’Uma Maheswara présenté en première sur Netflix le 30 juillet 2020. La comédie-drame est un remake du film malayalam, Maheshinte Prathikaaram. C’est la deuxième réalisation de Venkatesh Maha après le film C/O Kancharapalem. L’histoire est celle d’un photographe à la voix douce et simple, Mahesh (Satyadev), qui est battu et insulté par un tyran lorsqu’il intervient pour mettre fin à un conflit qui se déroule sur la place du marché de la ville. Cet incident le change; il fait le serment qu’il ne portera pas de pantoufles tant qu’il n’aura pas exercé sa vengeance, mais ce n’est pas aussi facile qu’il le pense. Il est constamment mis à l’épreuve par les gens et les circonstances pour voir s’il reste fidèle à son serment. La naïveté du protagoniste est touchante et on peut voir l’impact énorme que les changements subtils dans sa vie ont sur lui.
2. W/O Ram (2018)
W/O Ram est une représentation choquante du viol domestique en explorant l’horreur d’avoir un violeur à la maison. Le film est centré sur Deeksha, une femme innocente, qui est dispersée après la mort inattendue de son mari. Deeksha, qui ne sait rien, décide de lancer une recherche selon ses propres termes, car le service de police est indifférent à ses demandes. Mais la réalité derrière la mort de son mari est beaucoup plus sinistre qu’il n’y paraît. Elle élucide les mystères de l’accident qui a conduit à la mort de son mari. Plus tard, la tension monte encore plus lorsque Deeksha attire l’attention de certaines personnes dangereuses. Elle reçoit l’aide au bon moment d’un policier énergique et ensemble, ils se rapprochent du vrai coupable dans l’ombre. W/O Ram a été salué pour son point culminant intéressant et pour la tournure inattendue qu’il a prise à sa sortie.
1. Awe (2018)
Awe! est l’histoire de cinq femmes issues de cinq milieux différents et qui sont mêlées à cinq situations difficiles. Le film, qui est présenté comme un thriller psychologique, a des performances brillantes et une écriture presque sans faille. Il possède un titre d’animation étonnant pour présenter chacune des cinq protagonistes féminines. Il s’agit d’une motarde devenue psychiatre, d’une fille d’à côté, d’un chef cuisinier, d’un magicien et d’une droguée.
Même si ces femmes n’ont rien à voir entre elles, elles sont reliées par une corde fragile, Kali. C’est une femme troublée qui décide de se suicider et qui planifie un meurtre de masse en même temps que son hara-kiri. Le lien mystérieux entre Kali et son projet de meurtre de masse avec les cinq femmes fait de Awe! un brillant thriller. Le film fait passer les spectateurs de la comédie à l’horreur, puis au drame, avant de culminer en un point culminant époustouflant.