AP Dhillon First Of A Kind Review : La série documentaire retrace le parcours de la chanteuse qui est devenue l’une des artistes ayant vendu le plus de disques ces dernières années. Réalisée par Jay Ahmed, la série se compose de quatre épisodes de trente-cinq minutes. Outre Dhillon lui-même, la série comprend également des interviews de ses compagnons de groupe et de l’équipe de production, notamment Kevin Buttar, Shinda Kahlon, Gurinder Gill et Herman Atwal.
La série documentaire comprend des séquences de l’interview personnelle d’AP ainsi que des anecdotes de ses coéquipiers qui parlent de la création de leurs célèbres morceaux. Il y a des clips et des vidéos du chanteur dans les coulisses avant sa tournée au Canada et en Inde.
AP Dhillon First Of A Kind Review
Pour la plupart, tous les documentaires musicaux suivent un format similaire. De la chronique du parcours initial d’un artiste au moment où il devient célèbre, une narration est dessinée qui est censée vous faire ressentir la magnanimité de son parcours. Dans le cas de la nouvelle série documentaire d’AP Dhillon, il s’agit plutôt d’une présentation d’un profil. Bien que le chanteur ait plusieurs succès comme No Excuses et d’autres à son actif, on sait peu de choses sur sa personnalité.
En quatre épisodes, le réalisateur tente de nous présenter d’abord Amrit et non AP, l’interprète. S’exprimant en pendjabi et apparaissant comme quelqu’un qui n’est pas très à l’aise face à la caméra, sans parler de lui-même, le côté d’Amrit que nous voyons dans la série est vraiment intéressant. Dans le premier épisode, AP parle de son déménagement au Canada et du travail qu’il a effectué avant de percer sur la scène musicale. Il attribue humblement une grande partie de son succès à son équipe, qui comprend Gminxr, qui travaille sur les rythmes, et Shinda Kahlon, l’auteur-compositeur. Il y a une histoire à la création de la chanson Brown Mundeet elle est révélée en détail ici.
AP Dhillon First Of A Kind sort sur Amazon Prime Video.
Pour un artiste autoproduit, le défi n’est pas seulement de créer de la musique de qualité, mais aussi de créer constamment cette magie, encore et encore, pour que les auditeurs finissent par reconnaître sa musique. Dans le cas d’AP Dhillon, le chemin vers la notoriété n’a pas été très long, puisque les vidéos musicales du chanteur ont commencé à être visionnées des millions de fois et qu’il a commencé à occuper la première place des hit-parades. Du point de vue d’une série documentaire, la partie consacrée à la création musicale aurait dû être davantage explorée, mais elle reçoit moins de temps que l’attention accordée à la préparation de sa tournée.
La série continue d’insister sur le fait qu’il n’est pas facile pour un artiste autoproduit qui est dans l’industrie depuis près de deux ans de réserver de grandes salles. Les deux derniers épisodes de la série documentaire montrent Dhillon en tournée au Canada, en Inde et en Amérique du Nord. Le chanteur exprime sa nervosité à l’idée de se produire dans des salles à guichets fermés et, à un moment donné, il verse même une ou deux larmes d’émotion à l’idée de se produire dans une salle où des chanteurs de renommée mondiale tels que Drake, Jay-Z et d’autres se sont produits par le passé.
Le problème de la célébrité instantanée, c’est qu’elle ne laisse jamais le temps à quelqu’un de s’installer dans sa nouvelle popularité, et la série documentaire aborde brièvement ce sujet. Il est regrettable que la série n’approfondisse pas la question, même si elle mentionne qu’AP a reçu des menaces lors de sa tournée en Inde. Il y a également une partie où Dhillon parle de sa proximité avec le rappeur indien Sidhu Moose Wala, qui a été abattu. Le chanteur s’ouvre sur la période difficile qu’il a traversée à la suite de cet événement.
Tout au long de la série, on entend AP Dhillon expliquer que son ambition n’est pas seulement de créer de la bonne musique, mais aussi de donner à ses fans quelque chose de mémorable. La série n’essaie pas de créer une image plus grande que nature de lui ou de le dépeindre comme un artiste qui s’est habitué à son succès, et c’est cette honnêteté qui fait le succès de la série.
AP Dhillon First Of A Kind Review Final Thoughts :
Le docu-série n’a pas de grandes surprises pour les fans, bien que pour ceux qui en savent peu sur l’homme dont ils écoutent les chansons sur Spotify et d’autres sites de streaming, il fournit un aperçu décent. Le ton simpliste de la série documentaire fonctionne car elle n’est pas structurée de manière à en faire quelque chose de plus grand que ce qu’elle est. La série est un profil qui révèle qui est AP Dhillon, comment il est devenu célèbre et ce qui l’attend tout au long de son parcours musical.
AP Dhillon : First Of A Kind sera diffusé en streaming sur Amazon Prime Video le 18 août.
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