Badland Hunters Critique : Réalisé par Heo Myung-haeng, le film post-apocalyptique sud-coréen 황야 met en scène Ma Dong-seok dans le rôle de Nam San, Lee Hee-joon dans celui de Yang Gi-soo, Lee Jun-young dans celui de Choi Ji-wan, Ahn Ji-hye dans celui de Lee Eun-ho, Roh Jeong-eui dans celui de Su Na, Kim Young-sun et d’autres encore. Servant de suite au film de 2023 Concrete Utopia, le récit se déroule au lendemain d’une transformation sismique qui transforme Séoul en un terrain vague désolé. Dans ce paysage sombre, les piliers sociétaux de la loi, de l’ordre et de la civilisation se sont effondrés. D’une durée de 1 heure et 48 minutes, cette production Netflix résume le voyage éprouvant à travers les ruines de l’après-séisme.
– La critique de Netflix Badland Hunters ne contient aucun spoiler –
Critique de Badland Hunters
Dans Badland Hunters de Netflix, les spectateurs sont immergés dans le paysage désolé de Séoul post-apocalyptique, où les vestiges d’une ville autrefois prospère deviennent la toile de fond d’un film d’action de série B palpitant. Le film, qui se déroule trois ans après la chute catastrophique de la métropole, suit le résistant Nam-san, un redoutable chasseur qui joue le double rôle de protecteur et de figure paternelle auprès d’un petit groupe aux prises avec les dangers de l’exploitation par les gangs au sein d’une enclave de survivants.
Au fur et à mesure que le récit se déroule, les spectateurs sont entraînés dans des montagnes russes de suspense lorsque des personnages énigmatiques émergent du dernier appartement de Séoul. Cette enclave sert désormais de résidence à Yang Gi-su, un savant fou à la fois doué et excentrique. La promesse d’un retour à un semblant de normalité suscite l’espoir au sein de la communauté assiégée. Cependant, l’intrigue s’épaissit au fur et à mesure que les véritables et sinistres intentions de ces mystérieux personnages se révèlent au grand jour.
Nam-san, poussé par un sens du devoir et de la responsabilité, se voit contraint d’agir, ouvrant la voie à une confrontation aux enjeux considérables. L’affrontement qui s’ensuit révèle une série choquante d’expériences génétiques qui ont été déclenchées et qui font des ravages parmi les résidents déjà vulnérables de l’enclave. Le film mêle habilement des éléments d’action, de suspense et de science-fiction, tenant les spectateurs en haleine alors qu’ils naviguent dans les complexités de la survie dans un monde ravagé par le désastre.
Ma Dong-seok, une véritable pile électrique à l’écran, apporte un incroyable mélange de force et d’humour à son rôle de Nam San. Connu pour sa forte présence physique et son charme contagieux, il captive le public avec une performance qui va au-delà de l’action. Dans le rôle de Nam San, il devient une véritable force cinématographique, lançant des coups de poing puissants et maniant une arme semblable à une machette avec aisance, créant ainsi des moments visuellement époustouflants. Mais ce n’est pas qu’une question d’action : il donne de la profondeur à son personnage, faisant de lui plus qu’un simple dur à cuire.
Nam San devient un bouclier, inspirant la peur à ses ennemis, et une épée, apportant des rires bienvenus au milieu de scènes intenses. Sa polyvalence brille alors qu’il se transforme en un personnage emblématique, laissant une impression durable sur le film et démontrant sa capacité à divertir et à communiquer avec le public d’une myriade de façons.
Lee Joon-young, qui incarne Choi Ji-wan, un personnage charismatique et maladroit dont les tentatives pour dépasser ses limites le rendent attachant pour le public, ajoute de la profondeur à l’ensemble. Ji-wan devient le cœur de la famille retrouvée, reliant Nam san et Su Na. L’humour du film est complété par les moments d’action effrontés de Ji-wan, en particulier avec un arc, créant une dynamique électrique dans les scènes de combat rapproché.
La véritable force du film réside dans ses séquences d’action, l’introduction de Lee Eun-ho dans le deuxième acte apportant une intensité supplémentaire. Le style de combat rapide comme l’éclair et implacable d’Eun-ho est présenté avec le même respect que celui de ses homologues masculins. La chorégraphie, adaptée à sa petite taille, met en valeur son agilité et sa résistance, faisant d’elle un personnage marquant. Le dévouement d’Ahn à sa chorégraphie de combat est évident, avec des coupes minimales soulignant le facteur d’intimidation qu’elle apporte à l’histoire.
Alors que Badland Hunters faiblit occasionnellement avec une exposition qui perturbe le rythme, il reprend rapidement son élan grâce à des séquences d’action absurdement divertissantes qui font monter l’adrénaline. Le film s’épanouit en embrassant la nature audacieuse et chaotique de ses événements, offrant un contraste frappant avec le plus raffiné Concrete Utopia. L’acte final, qui consiste à démolir l’immeuble d’habitation emblématique, est une scène d’action spectaculaire, qui montre la transformation d’un lieu familier en un champ de bataille palpitant.
Ce film ne vise peut-être pas le grand art, mais il offre incontestablement un plaisir fou qui monte en intensité au fur et à mesure des actes. Rempli de charme, d’humour et de scènes de combat ultra-violentes, le film est un film pop-corn de premier ordre, en particulier pour les amateurs du genre action ou ceux qui sont captivés par l’illustre carrière d’action de Ma Dong-seok. C’est une aventure sauvage dans un monde post-apocalyptique unique, qui laisse les spectateurs sur le bord de leur siège et les pousse à en redemander.
Badland Hunters Review : Réflexions finales
Badland Hunters offre une plongée palpitante et divertissante dans le paysage post-apocalyptique de Séoul, mêlant habilement des éléments d’action, de suspense et de science-fiction. La force du film réside dans ses séquences d’action bien exécutées, complétées par les performances remarquables de Ma Dong-seok dans le rôle du redoutable Nam San et de Lee Joon-young dans celui du charismatique Choi Ji-wan. Bien que les hoquets occasionnels de l’exposition perturbent le rythme, le film rebondit rapidement avec des moments absurdes et divertissants qui maintiennent l’adrénaline à un niveau élevé.
Bien qu’il ne vise pas le grand art,Badland Huntersdonne un plaisir fou, dont l’intensité augmente à chaque acte. Les personnes qui n’ont pas regardé Concrete Utopia peuvent également apprécier ce film, car le lien entre les histoires est minime, ce qui garantit qu’il ne vous embrouillera pas du tout. C’est un film pop-corn de premier ordre, offrant charme, humour et scènes de combat ultra-violentes, ce qui en fait un must pour les amateurs d’action et les fans des performances dynamiques de Ma Dong-seok.
Le film Badland Hunters est maintenant disponible en streaming sur Netflix.
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