Directeur | Doug Liman |
Écrivains | |
Anthony Bagarozzi, Charles Mondry | |
Basé sur | |
Road House de David Lee Henry & Hilary Henkin | |
Cast | |
Jake Gyllenhaal, Daniela Melchior, Billy Magnussen, Jessica Williams, Joaquim de Almeida, Conor McGregor, Lukas Gage, Arturo Castro, B.K. Cannon, Beau Knapp, Darren Barnet, Dominique Columbus | |
Temps d’exécution | 120 minutes |
Genre | |
Action, Thriller |
– Pas de spoilers –
James Dalton est un ancien combattant de l’UFC en disgrâce qui accepte le poste de videur dans les Keys de Floride, ce qui s’avère être un travail plus difficile que de simplement se débarrasser des ivrognes qui aiment causer des dégâts. Il s’agit d’un travail plus difficile que de se débarrasser des ivrognes qui aiment faire des dégâts. Maintenant, Dalton doit se battre non seulement pour garder le bar en vie, mais aussi pour empêcher la corruption et tout ce qui en découle, de s’installer, et il doit garder ses esprits pour faire face à une némésis qui refuse d’abandonner sans combattre.
Road House est ce film campy que l’on regarde quand on n’a rien à faire le week-end et que l’on a terminé la séance de binge latente et que l’on n’a plus rien à faire. Le film est rapide et idiot et ne se prend pas au sérieux au début, c’est alors qu’il fonctionne comme une affaire amusante et oubliable. Les intrigues clichées et les personnages superficiels sont parfois étrangement réconfortants à regarder quand le film sait ce qu’il fait, mais celui-ci s’enfonce rapidement dans des territoires qu’il n’aurait pas dû, étant donné qu’il n’a rien à montrer pour le sérieux.
Le rôle de Jake Gyllenhaal, qui reprend celui du film du même nom sorti en 1989 avec Patrick Swayze, n’est pas de tout repos. Et à cet égard, il est époustouflant – il est superbe, son corps prouve qu’il a été un combattant de l’UFC et il a la bonne dose de nonchalance qui fait de lui un protagoniste amusant pendant la majeure partie de la durée du film. Malheureusement, c’est à peu près tout ce qu’il y a à dire sur lui en tant que personnage. Les personnages autres que Conor McGregor et Billy Magnussen n’ont pas beaucoup d’importance ; ils ne font que gonfler la durée du film avec des conversations inutiles qui ne mènent nulle part.
Ces deux autres personnages sont tout le contraire de Dalton, c’est-à-dire qu’ils sont complètement fous. Magnussen et McGregor sont en fait assez amusants à regarder si vous êtes d’humeur à vous amuser et que vous voulez voir deux personnes jouer les antagonistes les plus fous et les plus caricaturaux d’un film de ce genre. C’est d’ailleurs assez drôle de voir leurs pitreries qui sont complètement à l’opposé de ce que fait Dalton. Ni l’un ni l’autre ne sont bien pensés, mais il est parfois amusant de voir la folie à l’écran.
D’un autre côté, l’intérêt amoureux évident dès qu’elle apparaît à l’écran, le personnage d’Ellie de Daniela Melchior, est tellement sous-utilisé et exploité que c’en est presque insultant à regarder. Chaque personnage féminin de ce film est utilisé pour faire avancer l’intrigue de Dalton et elles ne sont que des spectatrices dans cette histoire, des PNJ qui traînent jusqu’à ce qu’on se débarrasse d’elles. Même leur relation est un raté total et il n’y a pas d’alchimie ou de passion.
En tant que thriller d’action, le cœur du film est constitué par ses séquences d’action. Il est clair qu’il y en a pas mal et que Dalton se bat constamment avec quelqu’un ou quelqu’une d’autre. Gyllenhaal fait bien son travail la plupart du temps et certains combats sont plutôt amusants, rapides et fluides. Mais pendant la majeure partie de la durée du film, les séquences d’action sont ridicules et oubliables, et les images de synthèse sont plutôt horribles. Après les premiers combats, on se rend vite compte que le film fait le minimum pour faire un effort dans tous les domaines, mais peut-être qu’à ce moment-là, on s’en fiche un peu.
Je crois que ce que j’ai le plus détesté, c’est que l’antagoniste, surtout McGregor, se bat et perturbe juste parce qu’il est un sociopathe ou un psychopathe (ou un chemin quelconque). C’est généralement très ennuyeux quand les gens n’ont pas de raison spécifique pour expliquer ce qu’ils sont et pour Road House 2024, il est assez clair que la motivation était juste de se promener sur la route à poil et de brûler des choses au sol parce que c’est drôle ou quelque chose comme ça. Les méchants vont devenir des méchants et tout ça.
Road House Review (2024) : Conclusion
Inoubliable et très camp, il y a quelque chose dans Road House qui n’est pas seulement stupide mais divertissant parce qu’il est tout simplement stupide. Je veux dire, nous voulons tous regarder un bon film d’action, avec des personnages bien trempés et tout le reste, mais parfois ce sont ces films qui vous font éteindre votre cerveau et qui vous font grimacer très fort qui grattent cette démangeaison spécifique.
Pour le reste, cependant, regardez le premier. Swayze n’est jamais une mauvaise idée.
Road House 2024 sera diffusé sur Amazon Prime Video à partir du 21 mars 2024.
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