Utada Hikaru, la voix iconique derrière certaines des chansons populaires des jeux vidéo, se révèle être non-binaire.
Comme posté sur Instagram sous le nom d’utilisateur kuma_power, l’éminent chanteur partage son sentiment sur l’étiquetage. En particulier, sur le choix entre miss ou missus.
Sortir du placard
Dans leur révélation, ils ont dévoilé à quel point la question les mettait mal à l’aise. Plus précisément, le fait qu’on leur donne une option rigide qui se limite à l’état civil ou au sexe, ce qui ne les concerne pas. Hikaru a ajouté qu’ils se sentaient mal représentés chaque fois que le sujet est en question, étant donné les choix étroits.
Le musicien célèbre se lamente pour une option alternative pour s’attribuer avec. C’est-à-dire une option qui se rapporterait à n’importe quel genre ou statut social. Une qui s’appliquerait à n’importe qui sans le biais du stéréotype masculin ou féminin.
Utada Hikaru mentionne également comment ils sont tombés sur le label Mx. (se lit comme mix). Terminologie apparemment impopulaire, elle vise à s’adresser aux gens en termes neutres. Le genre auquel elle aspire, dont elle espère que l’adoption se généralisera, et qui arrive trop tard.
Journée de la fierté
La soudaine sortie du placard d’Utada Hikaru n’est que justice puisque le reste du monde célèbre ce jour-là le Pride Day.
Le chanteur s’est également engagé précédemment sur le sujet des LGBTQ via la chanson de 2016, Tomodachi. Elle y décrivait comment un homosexuel est tombé amoureux d’un ami hétérosexuel.
Utada Hikaru est une chanteuse japonaise d’origine américaine qui s’est fait connaître après une carrière musicale à Tokyo. Elle était la voix derrière First Love et une flopée de musiques de Kingdom Hearts, comme Sanctuary et Simple and Clean.
L’histoire ancienne du non-binaire
Le concept d’orientation sexuelle non-binaire a pu passer pour une idée relativement fraîche. L’usage du terme n’apparaissant que depuis quelques années. Mais on soutient que l’idée d’un troisième genre remonte aussi loin que les premières civilisations.
En Inde, un document ancien dépeint la présence de la communauté des femmes trans, désignée sous le nom de Hijra. Fondamentalement enracinés dans l’hindouisme, les Hijras tirent leur signification de la fusion entre deux divinités, Shiva et Parvati, forgeant l’androgyne Ardhanari.
Le reste du monde ne partage peut-être pas la même croyance. Cependant, il y a un point commun à trouver dans la volonté d’établir une classification différente. Une qui ne rentre pas dans le moule de la distinction traditionnelle homme ou femme.
Image utilisée avec l’aimable autorisation de Hikaru Utada/YouTube Screenshot.
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